La santé publique applaudit à la nouvelle réglementation proposée qui rendrait obligatoire l’étiquetage sur le devant de l’emballage
L’Association canadienne de santé publique (ACSP) félicite le gouvernement du Canada d’avoir proposé, dans le cadre de sa grande Stratégie pour une saine alimentation, une réglementation qui rendrait obligatoire l’étiquetage sur le devant de l’emballage pour les sucres, le sodium et le gras saturé.
« L’étiquetage sur le devant de l’emballage promet d’être une intervention de santé des populations à la fois efficace et économique qui donnera aux Canadiens de l’information nutritionnelle clé pour les aider à faire des choix plus sains et mieux éclairés sur leur alimentation au quotidien, a indiqué le directeur général de l’ACSP, Ian Culbert. « Le gouvernement du Canada a pris une décision rationnelle et fondée sur les preuves en proposant cette nouvelle réglementation. »
Les maladies chroniques non transmissibles, comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et le cancer, constituent de graves problèmes de santé au Canada. Les régimes riches en sucre, en sodium et en gras saturé sont étroitement liés aux risques d’obésité et de maladies chroniques. En agissant pour réduire la consommation de ces nutriments dans l’alimentation des Canadiens, il serait possible de réduire l’incidence de l’obésité et des maladies chroniques, ainsi que le fardeau économique et social qui leur est associé.
« L’annonce d’aujourd’hui représente un pas important dans la protection de la santé des Canadiens, et elle s’appuie sur le vaste engagement de Santé Canada d’améliorer les connaissances en matière d’alimentation, a ajouté Ian Culbert. Nous sommes soulagés d’apprendre que le gouvernement ira de l’avant en dépit des pressions importantes des groupes qui produisent, transforment et vendent des aliments, qui auraient préféré que cette initiative soit étouffée. »
Si des mesures comme celles que propose le gouvernement ne sont pas prises pour aider les gens à réduire leur risque de contracter des maladies chroniques, l’incidence de ces maladies va probablement augmenter. L’alimentation est l’un des principaux moyens de réduire les risques d’obésité, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de cancer. Santé Canada estime à 26,7 milliards de dollars par année les coûts de santé liés à la mauvaise alimentation et aux autres facteurs de risque de maladies chroniques.