Main navigation French

Canadian Public Health Association

Retours sur ma première année de travail

Annie Duchesne

Annie Duchesne

J’ai obtenu en mai 2014 une maîtrise en santé publique de l’Université McGill. Après 20 années d’études à plein temps, il était temps d’entrer dans la population active. J’ai commencé à travailler comme coordonnatrice de la recherche à la Mission Old Brewery, une maison d’hébergement pour sans-abri du Québec. À l’approche du printemps, je peux repenser à cette première année de travail et partager certaines des choses que j’ai observées et apprises :

  1. Les expériences de bénévolat et les stages sont utiles.

    En tant qu’étudiante, j’ai fait du bénévolat et des stages dans plusieurs organismes, dont Vrais Copains Canada, Médecins pour un Canada sans fumée et l’ACSP. Ces expériences m’ont initiée à de nombreuses tâches, notamment l’application des connaissances, la recherche stratégique et la coordination de projets, et elles m’ont aidée à découvrir ce qui m’intéresserait vraiment comme carrière. J’ai découvert que je voulais travailler dans un milieu sans but lucratif. J’ai appris que je voulais jouer un rôle directeur et que j’aimais m’impliquer dans des projets différents. En plus de m’orienter dans la bonne voie, ces expériences m’ont aidée à sortir du lot et à décrocher mon premier emploi.

  2. La vie professionnelle peut nécessiter des ajustements.

    À la fin de mes études, j’ai dû m’adapter à un changement d’horaire draconien. Aller d’une classe à l’autre structure les journées tout en y injectant de la variété, ce qui favorise la concentration. Être assis à un bureau huit heures d’affilée peut être difficile. J’ai découvert que je dois gérer mon temps avec diligence pour bien travailler. Ceci dit, j’ai de nouveau mes soirées à moi. Quand j’étais étudiante diplômée, j’assistais à des cours toute la journée, puis je revenais à mon appartement le soir pour faire mes devoirs. Maintenant, je vais au bureau le jour, puis je retourne chez moi pratiquer les activités et les passe-temps que j’aime. C’est merveilleux.

    L’envergure et le calendrier du travail peuvent être différents de ce à quoi on est habitué à l’université. Les devoirs sont généralement à remettre assez rapidement, mais tous les lieux de travail ne fonctionnent pas selon cette méthode. À l’université, j’avais un devoir par cours à remettre chaque semaine. Ces projets à court terme sont très différents du genre de mandats que je fais maintenant – principalement des travaux à long terme découpés en segments plus faciles à gérer. Le projet sur lequel je travaille actuellement devrait durer deux ans! L’envergure du travail et son échéancier me permettent de creuser le sujet en profondeur et de prendre le temps de bien faire les choses.

  3. On ne cesse jamais d’apprendre.

    Il y a toujours matière à amélioration. Toutefois, le système de rétroaction au travail est complètement différent de celui des devoirs notés. À l’université, le barème des notes est facile à interpréter, mais ne donne pas toujours les outils nécessaires pour faire mieux la fois suivante. Au travail, la rétroaction vient des conversations avec les collègues et les patrons. Ces évaluations informelles du rendement fournissent amplement d’information pour qui veut s’améliorer. Ce n’est pas aussi régulier et direct que le système de notes, mais c’est beaucoup mieux pour parfaire ses compétences. Collaborer avec les acteurs du milieu et observer des collègues chevronnés sont aussi des moyens fantastiques d’apprendre.


Retour au blogue


Post a comment

Restricted HTML

  • Allowed HTML tags: <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd> <h2 id> <h3 id> <h4 id> <h5 id> <h6 id>
  • Lines and paragraphs break automatically.
  • Web page addresses and email addresses turn into links automatically.