2015
L’allaitement maternel, un investissement payant
17 août 2015
L’allaitement maternel est le moyen naturel d’alimenter les nouveau-nés et les nourrissons tout en contribuant beaucoup à leur santé. L’allaitement nourrit, renforce l’immunité et favorise le lien mère-enfant. Les bébés non allaités ou sevrés trop tôt ont une probabilité accrue d’être atteints d’otite moyenne, de gastroentérite, d’infections respiratoires, d’entérocolite nécrosante, de diabète et d’asthme et de succomber à la mort subite du nourrisson (MSN), tandis que les mères qui n’ont pas allaité ont une probabilité accrue d’être plus tard atteintes de cancer du sein ou des ovaires, de diabète ou de maladies coronariennes.Le tabac redevient « chique »
17 août 2015
Si vous avez un certain âge, vous vous souviendrez peut-être du temps où les lanceurs de baseball, en surveillant attentivement le prochain joueur au bâton, avaient la joue plein de tabac à mâcher. Beaucoup d’entre nous ont présumé que mâcher du tabac était un phénomène unique au baseball, et qu’il était tombé dans l’oubli avec l’accumulation des preuves sur la dépendance à la nicotine et le pouvoir cancérogène du tabac à mâcher. Détrompez-vous : la mastication du tabac a toujours la cote!Itinérance et santé publique
6 mai 2015
Chaque soir au Canada, 35 000 personnes se retrouvent sans abri. Ces gens sont des jeunes, des adultes, des aînés et des familles avec enfants, et ils font partie des plus de 235 000 Canadiens qui vivent dans la rue à un moment ou l’autre au cours d’une année. Ces chiffres ne cessent de grimper malgré les près de 7 milliards de dollars dépensés en 2014 en services de soins de santé, en aide juridique et en services sociaux pour contrer l’itinérance. Il n’existe pas de données nationales, mais les villes constatent des hausses du recours aux maisons d’hébergement : les taux dans le Grand Moncton ont augmenté de 8 % entre 2013 et 2014, et ceux de Winnipeg ont gagné 14 % entre 2008 et 2011. Vancouver a déclaré la plus grande population sans abri de son histoire en 2014.La réticence face à la vaccination
6 mai 2015
Des manchettes récentes un peu partout en Amérique du Nord montrent clairement que certaines maladies évitables par la vaccination sont de retour. Il y a eu d’abord une éclosion d’oreillons dans des équipes de hockey professionnelles, puis plus de 100 cas de rougeole dans 14 États américains, liés au parc Disneyland en Californie, et maintenant des cas de rougeole non reliés à Toronto, dans le sud de l’Ontario et au Québec. La majorité des personnes infectées n’étaient pas vaccinées contre ces maladies. On a aussi rapporté à Ottawa l’existence d’une garderie « sans vaccins » et d’une famille de 7 enfants (non vaccinés) qui ont tous contracté la coqueluche!2014
La résistance antimicrobienne dans le secteur des productions animales – Exposé des faits
15 juillet 2014
L’été est enfin arrivé, et des odeurs de grillades flottent dans l’air des jardins du quartier. Sur les barbecues grésillent nos coupes de viande favorites, que l’on fait amoureusement griller à point. Un portrait idyllique… mais avant de poser ce morceau de viande sur le gril, il faut s’assurer que l’animal était en bonne santé, et qu’il a été bien traité à la ferme. Dans cet objectif, la plupart des éleveurs emploient des antibiotiques pour réduire la probabilité d’éclosions de maladies et promouvoir la croissance. C’est une technique d’élevage courante en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde.Point d’information sur la cigarette électronique
16 avril 2014
Dans un numéro récent de Sélection Santé ACSP, il y avait une synthèse sur la vente des cigarettes électroniques au Canada. Nous avions indiqué que les données corroborant les allégations sur la cigarette électronique étaient limitées, et qu’il manquait entre autres des études contrôlées prouvant leur efficacité potentielle en tant que dispositifs de renoncement au tabac. Depuis, les opposants à la vente des cigarettes électroniques demeurent convaincus que le produit menace de « renormaliser » le tabagisme, surtout chez les jeunes, et que l’utilisation des cigarettes électroniques risque de défaire des années de gains au chapitre de l’arrêt du tabac. Par contre, l’opinion populaire, dont celle de nombreuses célébrités, est en faveur de leur utilisation comme dispositifs de renoncement au tabac. Il y a eu aussi quelques faits nouveaux qu’il vaut la peine de mentionner.La santé publique et les budgets d’austérité : un dilemme
16 avril 2014
Avec le récent exposé budgétaire et le dépôt du Budget principal des dépenses, la saison du budget fédéral bat son plein. Le message de notre gouvernement ne change pas : le budget fédéral doit être équilibré avant que l’on puisse appliquer des mesures supplémentaires pour stimuler l’économie – probablement des réductions d’impôt. Plusieurs organismes de santé ont réagi au budget en disant que la prudence budgétaire est importante, mais que cette prudence peut inclure des investissements bien choisis. L’un de ces organismes, la Coalition canadienne pour la santé publique au 21e siècle (coprésidée par l’ACSP), a souligné le bon rapport coût-efficacité des mesures de santé publique.L’héroïne, une drogue de prédilection?
16 avril 2014
Les décès récents des acteurs Philip Seymour Hoffman et Cory Monteith ont attiré l’attention des médias sur le problème de la drogue en Amérique du Nord. Dans les deux cas, la drogue de prédilection semblait être un cocktail d’héroïne injectée par voie intraveineuse et d’autres substances psychotropes.La cigarette électronique, un problème de tabagisme?
31 janvier 2014
On voit des cigarettes électroniques partout. De la pharmacie du coin aux annonces-éclair sur le Web, elles sont encensées par les utilisateurs et les médias, qui y voient des substituts à la cigarette et des dispositifs de renoncement au tabac. Ces produits sont apparus sur le marché nord-américain en 2007 et leur popularité n’a cessé d’augmenter, au point où l’on prévoit en vendre pour 10 milliards de dollars d’ici 2017. Leur potentiel de croissance est si fort que les fabricants de cigarettes classiques font leur entrée sur le marché de la cigarette électronique et achètent beaucoup de petits fabricants.Les locaux de consommation supervisés répondent à un besoin collectif
31 janvier 2014
Les substances psychotropes illicites couvrent une gamme de produits (du cannabis aux opioïdes et aux produits chimiques de synthèse) dont l’usage va de l’abstinence à la toxicomanie. Leur utilisation représente un problème juridique, social et sanitaire complexe et important qui exige une panoplie de stratégies d’intervention adaptées aux populations cibles. La prévention est l’idéal auquel nous souscrivons, mais à l’autre extrémité, des personnes utilisent des drogues par injection sur une longue durée et ont des pratiques d’injection non sécuritaires. Les locaux de consommation supervisés sont un moyen éprouvé de répondre aux préoccupations de santé et de sécurité que pose l’utilisation de drogues par injection.